infiltration au Commissariat de police - 23h28
Archie : Monsieur Jones !
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Prit d'un léger sursaut, le dénommé Jones se leva alors rapidement du seul et unique banc meublant l'étroite cellule alors qu'il avait devant lui un Archie trempé jusqu'aux os de sueur, torse nu, visiblement mort de trouille.
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FP : Il a encore frappé ? La cagoule noire, tu l'as vu ? C'est pour ça que le Shérif Keller n'est plus en surveillance de l'entrée ?
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A : Non ! Jughead !
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FP : Comment ça Jughead ?! Qu'est-ce qu'il lui arrive ?!
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Les dents serrées, les paupières du plus vieil homme des deux doublèrent de volume tandis que son cœur venait de chuter de plusieurs mètres. Son fils ? Il l'avait vu hier, ils avaient même pu partager un bon repas de chez Pop's à travers les barreaux. Il lui avait fait la promesse de faire attention à lui et surtout, de rester éloigné de ses soucis. Alors s'il y a bien une chose que FP Jones aurait par-dessus tout souhaité éviter entendre, c'était bien le nom de son fils. Car ce n'était pas bon signe. Affreusement pas, bon signe.
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A : Il est injoignable ! Aux dernières nouvelles, Betty l'a vu en compagnie de types sapés en noir avec des vestes en cuir, il y avait une blonde aussi, vous pensez que c'était des serpents ?
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Un silence glaça la température déjà fraîche des lieux, tandis que Forsythe Jones fut prit de puissants frissons, si bien que sa tempe tapa contre les barreaux blancs fermant sa cellule. Sa respiration devenait difficile. En clair, la simple idée de savoir que son fils était en danger le mettait dans un état second.
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FP : Penny ... Putain, c'est Penny ...
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A : Qui est Penny, M'si-...
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FP : La blonde ! C'était Penny putain !
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S'exclama t-il en choppant de chaque main des barreaux afin de s'y acharner en laissant parler sa terrible rage.
FP : Il faut absolument l'arrêter, il faut que je l'arrête ... Jug ne vas pas s'en sortir, cette pute est une vipère, c'est pas une serpent comme nous non, elle a du poison dans les veines, faut la faire dégager de là ... Elle va enlever Jug et le manipuler jusqu'à ce qu'il en crache ses tripes, c'est certain ...
FP : Écoute moi bien petit, tu ne vas pas t'en mêler d'accord, et je veux que tu dises à Betty de ne pas y aller non plus. Je pense savoir où il est.
A : Monsieur Jones, pourquoi vous ne me faîtes pas confiance ? J'ai un flingue je vous rappelle ! Je vais même me faire la cagoule noire !
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FP : Si Archie mais l-...
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A : Vous ne faîtes déjà pas confiance à Jug, peut-être que c'est pour ça qu'il veut prendre ses vraies responsabilités maintenant !
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FP : Ce ne sont pas des responsabilités qu'il prends là, il est en train de jouer avec le feu ! Il va crever avec elle ! Crois-moi Archie, je fais partis de cette communauté depuis des années à mon actif, je les connais ... Et Jug doit trouver un putain de moyen de se sortir de là ! Il est intelligent, il va se creuser les méninges et vas s'en tirer ! Mais pas tout seul !
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Vous l'auriez deviné, Jones Junior vient de s'attirer les foudres de son père, mais pas que. Lui qui mène une vie d'apparence paisible se laisse désormais porter par le venin des serpents. S'il ne réagit pas, les drames qu'il écrit pourront bien se transformer en réalité et ce, en se retournant contre lui. S'il continue à se faire remarquer, c'est ce qui arrivera. Mais pour l'heure il se contente de toujours rester éloigné des liens qu'établit son père avec son espèce de communauté tandis qu'il essaie tant bien que mal de se concentrer sur ses études. Imaginez donc, ce sera le premier membre de sa famille à être diplômé. C'est alors avec enthousiasme qu'il s'apprêtait à quitter le mobilehome pour les cours.
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- Bah, t'en tires une sale tête ? T'as vu une nonne ou quoi ?
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PF : Non, juste un mauvais rêve.
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Répondit-il de manière la plus neutre possible alors qu'intérieurement parlant, son cœur battait encore la chamade et ses tempes encore humides. Il alla se faire couler un café, tandis que son fils l'observait toujours, sans réellement prendre au sérieux le mystérieux rêve de son père ou dirais-je plutôt, son cauchemar.
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- Et bien il devait être vraiment vilain vu ta tête, allez papa, un bon café et tu seras sur pieds ! J'y go, à ce soir !
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FP : À ce soir et prends soin de toi.